Écologie : ce que ça signifie vraiment et pourquoi c’est crucial pour notre avenir

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Ecology Lifestyler

Dans cet article, on va parler d’écologie. Et si tu penses tout connaître sur ce sujet, prends tout de même le temps de lire car on pourrait bien te surprendre en parlant de VRAIE écologie. Alors installe-toi confortablement et savoure ce moment où l’on déconstruit la pensée capitaliste avec un plaisir non dissimulé.

Étrangement, l’écologie est un sujet qui divise et qui génère quelques fantasmes dont on pourrait largement se passer. Pour certains, dès qu’ils entendent le mot « écologiste », ils s’imaginent deux extrêmes : le hippie mystique qui serre les arbres dans ses bras et vit dans une utopie avec mère nature. Et l’activiste totalement psychorigide qui est systématiquement opposé aux nouvelles technologies. À partir de là, soyons honnêtes, oui ces clichés existent bel et bien et ils collent parfaitement à certains profils d’écologistes. Mais entre nous soit dit, ils sont très loin d’être une majorité et nous respectons leur philosophie qui vaut largement celle des individus dénués de toute sensibilité.

À côté de ça, il y a l’écologie pragmatique qui est avant tout une affaire de science, d’ingénierie et de solutions concrètes. C’est sans aucun doute ce qui explique que les esprits les plus brillants de la planète travaillent chaque jour à repenser notre façon de produire, de construire et de consommer.

Sans oublier bien sûr toutes les personnes censées qui s’appliquent simplement à bien vivre au jour le jour sans détruire leur environnement. Parce qu’il faut le dire dès maintenant, l’écologie ce n’est pas une discipline austère de tous les instants qui consiste à se priver de petits plaisirs au quotidien pour en retirer je ne sais quelle gloire. Et l’on ne va pas s’étaler sur ce sujet dans la mesure où il est déjà largement prouvé que l’écologie punitive ne mène nulle part.

Alors, s’il vous plaît, revenons sur Terre, dans la joie et la bonne humeur. Car, à la base, la véritable écologie, cela consiste juste à construire un monde où le respect de la nature et les besoins humains avancent en parfaite adéquation. Cela passe notamment par l’agriculture régénérative, l’écoconstruction et les énergies renouvelables. L’objectif étant à chaque fois d’améliorer la qualité de vie tout en respectant l’équilibre naturel.

Ce n’est donc ni une lubie, ni une idéologie de seconde zone. Car, bien au contraire, c’est la capacité de répondre efficacement à une question fondamentale qui concerne tout le monde : comment vivre de manière durable et assurer notre avenir ? Alors avant de balayer l’écologie dans son ensemble d’un revers de main, cela vaut franchement la peine de se demander ce qu’elle signifie vraiment.

Aux origines de l’écologie : une histoire millénaire

Commençons, si tu le veux bien, par un peu d’histoire. Parce que l’écologie est bien trop souvent considérée comme un mouvement moderne qui est né avec la montée de l’activisme environnemental à la fin du vingtième siècle. Alors qu’en réalité, l’idée de comprendre et de préserver les écosystèmes est un concept vieux de plusieurs millénaires.

Car, si l’on remonte jusqu’à l’Antiquité, et même au-delà, on peut découvrir que les civilisations anciennes savaient déjà que leur survie dépendait d’une relation équilibrée avec la nature. Et durant des siècles et des siècles, bien avant que le mot « durabilité » ne soit mis sur le devant de la scène, les peuples autochtones avaient déjà mis en place des techniques d’agriculture respectueuses des écosystèmes. Telles que par exemple, la rotation des cultures qui était généralisée de la Mésopotamie à l’Europe médiévale. Ce qui représentait une première application de bon sens écologique. On peut aussi parler de la Chine où des traditions comme le feng shui n’étaient pas qu’une question d’esthétique, mais servaient aussi à orienter les habitations et les villages en harmonie avec les éléments naturels.

Plus récemment, au dix-neuvième siècle, l’écologie est devenue une discipline scientifique à part entière. Et c’est le biologiste allemand Ernst Haeckel qui a inventé ce terme en 1866, le définissant comme l’étude des organismes et de leur relation avec l’environnement. Par la suite, avec l’accélération de l’industrialisation, de grands scientifiques comme Alexander von Humboldt, puis plus tard Rachel Carson, ont alerté sur les dangers d’une exploitation de la nature sans en comprendre les limites.

Suite à ces exemples, on peut donc en déduire que l’écologie n’est pas juste une réaction épidermique aux problèmes environnementaux modernes. Et à partir de ces éléments, la vraie question n’est pas de savoir si l’écologie est importante. Car, la vraie question, c’est plutôt de se demander pourquoi, malgré tout ce que nous savons consciemment ou non sur l’écologie, nous continuons à minimiser cette science ?

Définition, étymologie et sens du mot « écologie »

Maintenant, intéressons-nous à l’étymologie. C’est un aspect très important car le sens des mots façonne notre manière de voir le monde. Et le mot « écologie » n’échappe évidemment pas à la règle. Voici donc sa définition : il vient du grec ancien oîkos (qui signifie maison ou habitat) et de lógos (qui signifie étude ou discours). Ce qui veut dire en substance que l’écologie c’est la science de notre habitat. Et cet habitat, ce n’est pas juste une forêt, une rivière ou un bout de terre cultivable… C’est carrément notre planète dans sa globalité !

En partant de cette allégorie qui compare la Terre à notre maison cela change notre rapport à l’environnement. Car, pour la plupart d’entre nous, notre maison on en prend soin et on l’entretient pour que les générations futures puissent y vivre confortablement.

Pourtant, contrairement à nos espaces personnels, nous traitons souvent notre maison commune avec une négligence intolérable. Mais pas spécialement parce que nous sommes des inconscients. Il faut plutôt y voir l’influence de politiques désastreuses qui conduisent à toujours plus d’exploitation des ressources, de pollution et de consommation. Comme si les murs de la maison ne pouvaient jamais s’effondrer, et comme si ses fondations tiendraient toujours.

Et si l’on veut sortir de cet engrenage infernal, il faut commencer par bien assimiler que l’écologie ce n’est pas juste le respect de la nature, des petites fleurs et des petits oiseaux. Parce que beaucoup plus largement que ça, c’est avant tout la compréhension totale du système qui nous fait vivre. Ce qui revient à dire qu’avant chaque action que nous menons, nous devons nous poser clairement la question de l’impact qu’elle peut avoir sur l’équilibre de cette maison que nous partageons tous.

Et cela est valable pour tous les secteurs d’activité, que ce soit en agriculture, en industrie ou en urbanisme. Mais malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe en ce moment. Alors la VRAIE question que cela soulève encore, c’est : combien de temps peut-on encore se permettre d’ignorer l’écologie en tant que mode de gestion global ?

L’économie écologique : un modèle alternatif à la croissance infinie

Et de fil en aiguille, cela nous amène à parler du mode de gestion politique qui s’appelle « l’économie écologique ». Malheureusement, c’est une alternative très sérieuse qui est trop méconnue du grand public. Pourtant, l’économie écologique n’est pas du tout une théorie marginale dans le milieu universitaire. Et c’est bien dommage que les économistes à la solde du pouvoir financier qui écument les plateaux de télévision pour nous exposer leurs analyses biaisées n’en parlent pas plus souvent. Mais on va être gentils pour l’instant, on va juste faire semblant de ne pas se demander pourquoi.

Ceci dit, on peut reprendre notre explication… L’économie écologique c’est un domaine économique qui prend totalement en compte les limites physiques de notre planète. Contrairement aux modèles économiques traditionnels qui reposent sur l’hypothèse d’une croissance infinie, l’économie écologique reconnaît que les ressources sont limitées et qu’un système durable doit fonctionner dans ces limites.

Alors, une fois de plus, je repose la question : pourquoi ce concept on ne peut plus logique n’est-il presque jamais abordé dans les médias ? C’est une question très importante, alors on va tenter d’y répondre en élaborant une théorie qui est très loin d’être farfelue. Pour ma part, la première réponse qui me vient à l’esprit c’est qu’une économie durable et fonctionnelle ne sert pas les intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir. Tout simplement parce que le système actuel repose exclusivement sur le profit à court terme, la consommation effrénée et l’épuisement des ressources. Ce qui suppose que le fait de passer à un autre modèle qui privilégierait l’équilibre plutôt que l’exploitation remettrait grandement en cause les fondements mêmes du pouvoir économique et politique actuel.

Et si l’on est condamné à subir ce système nihiliste, c’est exclusivement parce qu’au lieu d’ouvrir un vrai débat, les médias traditionnels détournent perpétuellement l’attention du public. Pour ce faire, ils jouent en permanence la carte de l’émotion et jamais celle du fond. Du coup, plutôt que d’obtenir des informations de qualité sur la manière scientifique de bâtir une économie qui fonctionne réellement pour la planète, ils nous inondent de ragots sur les célébrités et de scandales politiques scénarisés. Mais après tout, qu’est-ce que l’on peut attendre d’autre de la part de ces organes de propagande qui tirent tous la majeure partie de leurs revenus en nous poussant à consommer toujours plus par le biais de la publicité ? La question est posée !

Pourquoi l’écologie politique est un échec

Enfin, bref… Passons à présent à la rubrique « fais-toi des amis dans le marécage de l’écologie politique ». Et je ne vais pas faire traîner le suspens bien longtemps : l’écologie politique c’est juste un naufrage total ! Car, force est de constater que cette mouvance hétéroclite a souvent fait plus de mal que de bien à la cause environnementale en ne se concentrant pas sur les véritables défis écologiques.

Au lieu de cela, elle s’est embourbée dans des luttes idéologiques qui divisent au lieu de rassembler. Et plutôt que de construire des solutions solides et pragmatiques, cette mouvance politique, qui n’a rien à envier aux autres en termes de magouilles, a fini par décourager de nombreux électeurs de voter pour elle.

Le résultat ? Des scores électoraux catastrophiques ! Alors pourquoi ce désastre ? Peut-être parce que celles et ceux qui veulent réellement protéger l’environnement voient très clair dans les contradictions et les discours creux. Et peut-être qu’ils savent aussi que la promotion de l’écologie doit reposer sur des faits, de la science et de l’action et non sur du cirque politique. Voilà encore qui est dit. En espérant que le message soit bien reçu au niveau des imposteurs qui décrédibilisent une belle cause pour leur profit personnel.

Les différentes formes d’écologie : douce, radicale et pragmatique

Passons à présent aux différentes formes d’écologie. Car, au fil du temps, différents courants idéologiques ont émergé. Chacun avec ses propres failles et ses propres contradictions. Toutes ces visions sont donc loin de se valoir. Donc on va essayer de démêler tout ça.

Pour commencer, il y a l’écologie « douce », celle qui s’intègre sans heurt au capitalisme en offrant un verdissement de façade tout en perpétuant le statu quo. C’est la version qui rassure les grandes industries en faisant croire que quelques ajustements suffiront à guérir un système en pleine agonie.

À l’autre extrême, il y a l’écologie radicale, qui fonctionne souvent avec une approche rigide et presque dogmatique. Plutôt que de chercher à convaincre, elle cherche à imposer le changement par la force, repoussant ainsi des personnes qui auraient pu être prêtes à écouter.

Et puis, il y a la troisième voie qui est la seule réellement crédible. Une approche de l’écologie intelligente et tournée vers les solutions concrètes. Cette vision qui reconnaît la complexité du monde s’appuie sur les progrès scientifiques et se concentre sur des objectifs réalisables pour s’affranchir du système actuel. Sa méthodologie est simple : Plutôt que d’imposer une idéologie par la force, elle crée des passerelles. Plutôt que de crier dans le vide, elle prouve par l’action qu’un autre monde est possible. Au final, c’est donc une écologie qui ne se contente pas de critiquer le capitalisme, mais qui agit concrètement contre lui en construisant un meilleur modèle.

Écologie et économie : la vraie richesse vient de la planète

Passons à présent au volet économique. Et les économistes qui suivent aveuglément le petit manuel du parfait petit capitaliste feraient bien de s’en inspirer car c’est l’écologie qui crée la vraie richesse et non des systèmes archaïques basés exclusivement sur la loi du plus fort.

Parce que le credo de ces ardents défenseurs du profit à tout prix c’est d’essayer de nous faire croire que l’écologie serait un fardeau pour l’économie. Alors que rien n’est plus faux puisque c’est l’évidence même qu’une planète en bonne santé est la base de toute richesse. Il n’y a qu’à regarder combien de milliards sont dépensés chaque année à cause des catastrophes naturelles générées par le dérèglement climatique. Et qui est directement responsable de ça ? Je te le donne en mille : la déplorable gestion du monde par le système capitaliste !

Alors il faut cesser de se laisser abuser par les discours creux de l’économie de marché à la sauce Wall Street. Parce qu’au bout du compte, un air pur, des sols fertiles, un climat stable et des ressources naturelles abondantes sont les véritables piliers de la prospérité. Et sans eux, aucun système économique ne peut fonctionner.

Protéger l’environnement n’est donc pas un sacrifice. Bien au contraire, c’est un investissement de poids pour notre avenir qui permet à nos sociétés de prospérer au lieu de s’effondrer sous le poids de l’épuisement des ressources et du chaos environnemental. Et pour finir de convaincre les plus réticents d’entre vous, je tiens absolument à préciser que l’écologie ne consiste absolument pas à freiner le progrès, mais à le redéfinir à notre avantage.

Comment agir concrètement pour un futur écologique

Après cette mise au point, si tout te paraît logique dans tout ce qui a été développé jusqu’à présent, tu te poses peut-être la question suivante ? Comment agir puisqu’il est clairement établi que la politique et les organisations échouent à faire appliquer un mode de gestion qui respecte à la fois tous les êtres vivants et leur environnement ?

La réponse est simple : arrêter de se disperser et se concentrer sur un modèle acceptable rapidement par la majorité de la population. Par exemple, un modèle axé sur le bien commun et non sur la compétition permanente. Ce serait une bonne base, pas vrai ?

Alors ce qu’il faut comprendre pour commencer, c’est que le vrai changement ne viendra pas en espérant que les gouvernements se réveillent comme par magie. Quant aux grosses ONG environnementales, il ne faut pas rêver non plus car elles font juste du business sur le dos des gens crédules. Bref, il faut arrêter ce délire de vouloir changer le système de l’intérieur car toutes les règles sont truquées. Cela n’a donc strictement aucune chance de fonctionner.

Fort de ce constat, ne perds ni ton temps, ni ton énergie, ni ton argent dans ces voies sans issue. Car le futur positif, il ne peut venir que de personnes qui reprennent le contrôle de leur destin en faisant des choix éclairés pour l’avenir. Ce qui suppose de construire des alternatives concrètes pour que chaque pas vers l’écologie et l’autonomie affaiblisse les forces qui prospèrent sur la destruction.

S’organiser en collectifs locaux : la stratégie gagnante

Et pour parvenir à d’excellents résultats, la meilleure stratégie est de s’organiser en collectifs locaux, de préférence informels pour laisser le moins de prise possible à l’adversaire. De cette façon, tu n’es plus seul face à l’adversité. Car, il faut bien le reconnaître, les défis auxquels notre planète fait face sont bien trop vastes pour être résolus par une seule personne, ou même par des groupuscules. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous sommes condamnés à être impuissants. Cela signifie juste que nous devons nous rassembler pour aller dans la même direction afin de passer du rôle de simples spectateurs d’un système qui s’effondre à celui d’acteurs d’un nouveau monde.

Car il est bien entendu que le changement de paradigme ne se fera pas dans les salles de réunion climatisées, ou lors des meetings électoraux. Alors ne perds pas ton temps avec les diversions et agis sur le terrain en utilisant de belles alternatives dans un esprit de bienveillance.

À partir de tous ces éléments, voici la bonne stratégie à adopter si tu veux que ça bouge enfin dans le bon sens. Commence par rejoindre ou créer un collectif local en faisant en sorte de créer une cohésion avec d’autres collectifs. De cette façon, en agissant de manière totalement décentralisée, les forces qui nous oppressent et détruisent notre environnement n’auront aucune prise sur toi. Et si tu es capable de comprendre ça, c’est que tu as tout compris aux techniques de guérilla modernes qui portent leurs fruits.

Mais avant que tu commences à enfiler ta panoplie du sous-commandant Marcos, je me permets de te donner un conseil : si tu veux réellement accomplir des actions qui réussissent, garde toujours à l’esprit que l’on n’attire pas les mouches avec du vinaigre et que la vérité triomphe aisément du mensonge si elle est bien expliquée.

Rejoindre NovaFuture : Construire ensemble l’internet libre et écologique

Sur ces bonnes paroles, ce que l’on peut te proposer de notre côté c’est de rejoindre les forums de NovaFuture car tu pourras y trouver des outils pour t’organiser et tu pourras aussi échanger avec d’autres personnes qui partagent tes valeurs.

Et pourquoi sur NovaFuture et pas ailleurs ? Très bonne question ! Merci de l’avoir posée. La réponse est simple : ce n’est pas sur les réseaux appartenant aux milliardaires qui sont en très grande partie responsables de tous nos problèmes que tu vas pouvoir t’épanouir. Que ce soit Facebook, Twitter, Instagram, Reddit… tous appartiennent intégralement aux ennemis de nos nobles causes. Partant de ce constat, tu en attends quoi exactement ? À part te faire manipuler et perdre ton précieux temps de cerveau disponible ? Si tu as la bonne réponse, je te laisse nous répondre sur le forum de NovaFuture.

En attendant, avant d’avoir le plaisir de te retrouver sur l’internet libre, je t’informe juste que cet article a demandé de longues heures pour être produit. Alors si tu pouvais prendre 20 secondes pour nous offrir un café sur Buy Me a Coffee ce serait vraiment sympa car cela nous aide vraiment à financer la progression du site, ainsi que toutes nos actions dans la vie réelle. Dans tous les cas, merci pour ta lecture et à très bientôt pour de nouvelles aventures.

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