Le guide complet du design en permaculture

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Un homme en robe de chambre fait son design en permaculture

En permaculture, il y a un principe de base qui semble tout simple mais qui change absolument tout : Arrêter de lutter contre la nature et apprendre à danser avec elle. Il faut donc totalement arrêter cette stupidité qui consiste à mener une guerre permanente contre les soi-disant mauvaises herbes, ou bien de chercher à lutter conte les insectes qui ont toute leur place dans l’écosystème. Car la bonne méthode consiste simplement à observer et à coopérer. Et je suis tout à fait d’accord sur le fait que cela peut sembler carrément utopiste à première vue… Seulement voilà : ça fonctionne, et pas qu’un peu !

Pour mémoire, la permaculture ce n’est pas un domaine réservé aux rêveurs en chapeau de paille qui murmurent à leurs plants de courgettes. Parce que c’est surtout une méthode ultra-pratique qui est largement éprouvée sur le terrain, aussi bien dans les jardins de banlieue que dans les zones réputées comme étant difficiles à cultiver. Et l’une des clés principales sur laquelle repose cette technique se nomme le design.

Partant de là, ce guide sur le design en permaculture est ton premier pas concret vers la création d’un espace de production végétale qui fonctionne avec moins d’efforts et bien plus de beauté que ce que propose la culture dite « traditionnelle ». Et pour mettre cela en pratique, tu n’as pas besoin d’être un architecte paysagiste, ni un grand maître zen. Il te suffit simplement de comprendre quelques principes et d’avoir une vision à long terme.

C’est quoi, exactement, le design en permaculture ?

Le design en permaculture, ce n’est pas un plan standard à recopier depuis un livre. C’est à la fois un art et une science qui repose sur une stratégie de compréhension du vivant qui consiste à s’adapter parfaitement à l’endroit où tu te trouves. L’objectif principal étant de concevoir des espaces qui fonctionnent comme des écosystèmes avec le minimum d’intervention humaine.

Design de permaculture style naturel

Imagine un jardin qui se gère presque tout seul, comme un espace qui recycle ses propres nutriments et où les plantes se soutiennent comme de vraies amies. C’est exactement ce que tu peux obtenir avec un bon design en permaculture. Ce qui ne veut pas dire zéro effort, surtout au début de la mise en place du processus. Cela veut juste dire que tu vas arrêter d’envisager le jardinage comme une corvée sans fin en transformant ton activité de production alimentaire en véritable plaisir.

Car un jardin bien conçu en permaculture peut te faire économiser des jours de labeur sur le long terme. Et aussi de l’argent. Et même beaucoup d’argent ! Tout simplement parce qu’avec un bon design, l’eau s’écoule naturellement là où il faut sans être gaspillée. Le sol reste vivant et fertile sans aucun engrais artificiels. Les indésirables sont régulés par leurs prédateurs naturels. Donc pas besoin d’acheter des produits chimiques pour mener une guerre que tu perdras toujours à l’usure. Et le plus beau ? Un bon design n’est pas seulement fonctionnel, il est aussi très beau car la permaculture ne redoute pas l’esthétique. Bien au contraire, la beauté fait partie intégrante du design. Parce qu’un jardin qui est agréable à regarder, c’est un jardin qu’on aime et dont on a réellement envie de prendre soin.

Alors, qu’est-ce qui fait un bon design ? Un bon design doit reproduire des mécanismes naturels sous différentes formes. Et pour ce faire, il doit connecter avec logique ces éléments dans une toile de relations où tout devient une ressource et où tout coopère en parfaite harmonie.

Les fondamentaux à connaître avant de poser la première pierre

Encore une fois, si tu veux gagner du temps et éviter bien des frustrations commence par changer de regard sur ton jardin. Car si tu te prépares à vouloir combattre les herbes, les insectes et la météo, tu fais fausse route. Donc voici une alternative simple et directe pour t’éviter du stress :

Il n’y a pas de mauvaises herbes. Ce que tu appelles « mauvaises herbes » ce sont juste des plantes qui s’épanouissent dans les conditions que tu leur as offertes. Pissenlits, chardons, chiendent… ce ne sont pas des ennemis. Ce sont des messagers qui t’indiquent l’état de ton sol. Et s’ils se multiplient, ce n’est pas parce qu’ils sont nuisibles, c’est que ton système est mal pensé.

Il n’y a pas de nuisibles. Pucerons, limaces, chenilles… ils ne sont pas « mauvais ». Ils font juste partie de la chaîne alimentaire. Alors s’ils envahissent tes cultures ce n’est pas une anomalie. C’est simplement parce que ton système leur a laissé trop de place, sans assez de régulations naturelles. Ce n’est donc pas un problème d’indésirables mais un problème de design.

Tout problème est un retour d’information. Chaque souci dans ton jardin est une invitation à réfléchir. Si ton sol s’érode, c’est que ton paillage est insuffisant. Si tu arroses sans arrêt, c’est que ton agencement ne retient pas l’eau. Et si tes plantes ne se développent pas, c’est peut-être parce qu’elles ne sont pas au bon endroit ou bien qu’elles sont mal associées.

Bref, une bonne permaculture commence par de la curiosité et non par une volonté de contrôle à tout prix. Alors au lieu de te demander en premier « comment je me débarrasse de tel ou tel problème ? », commence plutôt par te demander pourquoi c’est là et essaye ensuite de transformer ce problème en solution. Et une fois que tu auras intégré cette logique, tout va changer. Tu ne te verras plus comme un combattant, mais comme un chef d’orchestre au cœur d’un écosystème. Et cet orchestre, quand il est bien composé, il peut jouer une sacrée belle symphonie sans que tu aies à agiter ta baguette tous les matins.

Un design malin pour un futur radieux

Soyons clairs : la permaculture, c’est du jardinage pour fainéants 🙂 Mais du jardinage de fainéants intelligents qui sont prêts à bosser dur au début pour mieux se reposer par la suite. Et c’est le design qui rend tout ça possible. Alors il ne faut surtout pas le bâcler ! Car c’est une phase où tu dois bien observer et bien réfléchir à des plans.

Si ton design est bien pensé c’est que tu as automatisé l’essentiel :

  • La fertilité du sol ? Gérée par les cycles de compost, les plantes fixatrices d’azote et un bon paillage.
  • L’arrosage ? Réduit au minimum grâce à la récupération d’eau de pluie et à un sol qui retient bien l’humidité.
  • Les indésirables ? Régulés par un réseau de prédateurs naturels et une diversité de cultures qui les repousse plus loin.
  • La biodiversité ? Intégrée à tous les étages, des arbres aux plantes de sol, jusqu’aux réseaux fongiques invisibles.

Tous ces éléments ne sont pas une quête de perfection, mais la recherche d’un écosystème qui tourne tout seul pendant que toi tu peux faire la sieste. Le design en permaculture peut donc se résumer à un espace qui agit pour toi et qui devient de plus en plus généreux avec les années.

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Un bon design en permaculture ça change tout

En résumé, créer un bon design en permaculture c’est vraiment à la portée de tout le monde. Et au final, tu es rapidement récompensé par de délicieux fruits et légumes. Mais aussi avec de la beauté et de la sérénité. Alors pourquoi s’en priver ?

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