Découvre le vrai mouvement international masculiniste

Le faux masculinisme est devenu un véritable fléau qui gangrène nos sociétés, empoisonne les relations humaines et transforme des millions d’hommes en caricatures pathétiques d’eux-mêmes. Mais peut-être que tu penses savoir ce qu’est vrai le masculinisme ? Rien n’est moins sûr… Alors on est curieux de connaître ton opinion sur ce sujet après la lecture de cet article.
Le féminisme est plus que légitime, il est nécessaire !
Avant toute chose, soyons très clairs ! Il n’y a strictement aucune ambiguïté sur le sujet : Le féminisme a toute sa raison d’être parce que les discriminations et les violences envers les femmes sont réelles, massives et largement documentées.
Pour les arriérés qui en doutent encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes. La plupart des femmes assurent l’essentiel de la charge mentale domestique. Une femme sur trois subit des violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. Le harcèlement de rue est leur quotidien. Les féminicides se comptent par centaines chaque année. Dans la plupart des pays, elles ont obtenu le droit de vote il y a moins d’un siècle. Leur corps fait encore l’objet de législations restrictives. Et leur parole est systématiquement remise en doute, notamment lors de plaintes pour viol ou pour agression.
Au niveau professionnel c’est aussi un scandale parce qu’une sorte de plafond de verre existe. Les postes de direction restent par exemple majoritairement masculins. Et les métiers dits « féminins » sont systématiquement sous-payés. Les femmes gagnent en moyenne 15% de moins que les hommes à poste égal. Et la liste des injustices est encore très longue… Alors le féminisme n’est absolument pas une lubie idéologique comme certains voudrait le faire croire. Parce qu’en réalité, le féminisme c’est une nécessité vitale pour corriger des siècles d’oppression structurelle. Point final.
Et à coté de ça, nous les hommes tranquilles dans leur tête on doit soutenir largement ce mouvement en faisant reculer le faux masculinisme et le patriarcat. Pour la simple et bonne raison qu’ils nous pourrissent autant la vie qu’ils pourrissent celle des femmes. Et même si c’est parfois différent, c’est tout aussi violent à subir.
A quoi ressemble le faux masculinisme ?
Le faux masculinisme c’est cette idéologie qui prétend défendre les hommes mais qui en réalité les enferme dans une cage mentale faite de stéréotypes débiles et de comportements toxiques. On pourrait presque en rire si les conséquences n’étaient pas aussi dramatiques pour tout le monde.
Concrètement, le faux masculinisme te vend un package simpliste de ce que devrait soi-disant être un « vrai homme ». Selon les autoproclamés mâles alpha, un humain qui possède les chromosomes XY doit être fort, dominant, riche, musclé, violent si nécessaire… et surtout jamais vulnérable. Toujours selon eux, un vrai homme ne pleure jamais, ne doit pas montrer ses émotions et doit régler tous ses problèmes par la force brute. Sans oublier qu’il doit aussi considérer les femmes comme des trophées pour gonfler son ego.
En gros, un faux masculiniste c’est la version moderne de l’homme de Cro-Magnon qui rapporte la viande à la tribu en bombant le torse et qui pense que ça lui donne un droit de cuissage sur toutes les femmes. D’ailleurs la viande, c’est aussi tout un symbole viriliste. Pour s’en convaincre il suffit d’observer les séances de barbecue durant lesquelles monsieur fait griller la bidoche pendant que madame prépare les salades. Sans oublier ceux qui pratiquent la chasse le week-end pour prouver qu’ils sont de vrais hommes en tuant des animaux sans défense avec leur fusil. Tout ça fait partie du folklore ridicule de la masculinité toxique.
Mais quels sont leurs profils types ? Tu les croises partout et à tous les niveaux de la société. Il y a le biker en Harley avec son blouson à franges et sa barbe de trois jours qui est persuadé que son look rebelle le rend unique alors qu’il ressemble à 10 millions d’autres mecs avec exactement la même panoplie. Il y a aussi le fan de MMA qui confond cette débauche de violence extrême avec du vrai sport. Parce que ce spectacle désolant c’est juste l’opposé des arts martiaux nobles comme le karaté, l’aïkido ou le kung-fu qui enseignent le respect et la maîtrise de soi. Mais tout ça, le faux masculiniste le sait très bien. Et tant pis si pratiquer le MMA est dangereux tant que l’on passe pour une sorte de gladiateur des temps modernes. Et tant pis si regarder cette boucherie qui consiste à voir deux individus se détruire physiquement est immorale du moment qu’il paraît que c’est un spectacle qui fait grimper la testostérone.
Et puis il y a les rappeurs, ces icônes autoproclamées de la virilité moderne. Avec leur exhibition de la richesse à grand renfort de billets de banque brandis devant la caméra, les grosses bagnoles de luxe garées devant des villas de millionnaires qu’ils ne possèdent même pas, leur codes vestimentaires ultra-codifiés, les femmes réduites à des objets décoratifs représentées comme des bimbos soumises et stupides qui servent uniquement de faire-valoir. Sans oublier bien sûr l’hyper-violence verbale qu’ils appellent des « punchlines » et leur violence physique assumée qui va parfois jusqu’à commettre des meurtres pour passer pour de vrais durs. Il paraît que c’est de la culture. Mais nous on appelle ça flinguer le cerveau des jeunes qui écoutent cette merde en boucle. Eh oui, on sait bien que tout le rap n’est pas comme ça. Mais soyons honnêtes, on parle quand même d’au moins 90% de la production mainstream. D’ailleurs la propagande des faux masculinistes ne passe pas que par le rap. Parce que certains types de rock, de country ou de musique électronique véhiculent exactement les mêmes valeurs toxiques, mais juste habillées différemment. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines musiques classiques aux sonorités martiales confortent aussi certains soi-disant mâles alpha dans leur misère culturelle.
Mais le faux masculinisme ne se limite pas aux caricatures évidentes car il irrigue en profondeur toute la pyramide sociale. Cela commence par le bas avec le petit chef tyran. Cet incompétent notoire qui fait régner la terreur dans son open space parce que ce petit pouvoir qu’on lui a donné lui procure un sentiment de toute-puissance. Tu as aussi le patriarche qui transforme sa famille en zone de guerre permanente en gueulant sur ses gosses et sa femme pour masquer son incapacité totale à communiquer normalement. Et plus tu montes dans la hiérarchie et plus ça devient sophistiqué, mais tout aussi violent. Comme avec les cadres et les PDG sur LinkedIn qui usent de leurs formules de politesse hypocrites pour masquer une brutalité psychologique quotidienne faite d’humiliations, de soumissions au chef et de petits jeux de pouvoir pathétiques.
Et tout en haut de cette pyramide de la connerie tu as les milliardaires. Ces types qui se pensent au-dessus des lois, au-dessus des impôts et carrément au-dessus de l’humanité elle-même. Parce que dans leur tête, leur argent leur donne tous les droits. Même celui d’être violents dans leurs mots et dans leurs actes. Mais pourquoi cela s’arrêterait quand on constate qu’ils ne subissent jamais les conséquences de leurs méfaits et qu’il y a malgré tout des millions d’individus pour les admirer ? Et n’oublions pas les politiques, surtout d’extrême droite, dont le virilisme transpire dans chaque discours. Parce que taper sur les pauvres, rejeter les différences et cracher leur mépris à longueur de meetings pour tenter de se grandir aux yeux des naïfs ce serait censé prouver leur force supposée… et donc leur soi-disant capacité à diriger.
Et maintenant voilà qu’arrive une nouvelle génération de politiciens complètement gavée avec tous ces codes totalement débiles. Barbe de trois jours obligatoire, tatouages, salle de muscu cinq fois par semaine parce qu’un vrai homme c’est forcément musclé. Et bien sûr, toujours les mêmes discours rageux sur les réseaux sociaux que leurs aînés. Mais bien plus violents et vulgaires sur la forme. Donc aucune raison d’espérer du changement à court terme parce que ce phénomène a malheureusement plutôt tendance à prendre de l’ampleur.
Surtout que l’emprise du faux masculinisme est absolument partout ! Et la télévision en est le meilleur révélateur. Pour preuve : Allume ta télé à n’importe quelle heure et tu verras défiler des films et des séries qui sont axés sur la violence et la très nette différenciation des genres. Et pour enfoncer le clou, entre deux scènes d’action sans aucun suspens, tu te tapes des publicités totalement sexistes créées par des publicitaires qui connaissent parfaitement leur public cible. Madame fait la lessive et s’extasie devant la blancheur du linge, monsieur bricole dans son garage avec ses gros outils, les voitures sont vendues avec des nanas très sexualisées et les parfums pour hommes promettent de transformer n’importe quel simplet en prédateur sexuel irrésistible. Et le plus révoltant dans tout ça c’est que l’on retrouve même tous ces stéréotypes machistes dans les programmes pour enfants. Alors au final, ça ne trompe personne. Parce que sous leurs faux aspects inclusifs et progressistes pour faire moderne, les contenus télévisuels restent en réalité façonnés par des hommes pour légitimer le patriarcat. Voilà qui explique tout.
Et au bout du compte, le vrai drame du faux masculiniste c’est qu’il s’auto-intoxique en permanence dans une spirale infernale dont il ne peut plus sortir. Parce que si l’on regarde bien son environnement, tout est calibré pour le maintenir dans sa prison mentale. Il a des potes masculinistes qui valident son comportement, il mange masculiniste avec son steak et sa bière, il regarde ses films d’action bourrins où les « vrais » hommes règlent tout à coups de flingue et de coups de poing, il mate son sport de mec comme le MMA ou le foot, il pratique ses loisirs comme la chasse ou le tir « sportif », il a ses lectures masculinistes qui sous couvert de développement personnel lui expliquent comment devenir un super alpha et il n’écoute que de la musique masculiniste qui glorifie la violence et réduit les femmes à des objets. Alors au milieu de tout ce merdier, comment veux-tu qu’il prenne conscience qu’il est totalement ringard et prisonnier de ses propres codes quand absolument rien dans son écosystème ne lui offre une perspective différente ? La question est posée.
Pourquoi les faux masculinistes nous pourrissent la vie ?
On vient de voir les profils types du faux masculinisme et l’omniprésence de cette idéologie toxique dans nos sociétés. Maintenant regardons concrètement comment il pourrit littéralement la vie de tout le monde au quotidien.
Déjà, il enferme les hommes qui suivent la voie du faux masculinisme dans une prison émotionnelle suffocante. Parce que depuis l’enfance, on répète aux garçons qu’un homme ça ne pleure pas, que montrer ses émotions c’est être une fillette, que la vulnérabilité c’est de la faiblesse… Résultat, des millions de garçons grandissent en refoulant tout ce qu’ils ressentent. Du coup, ils sont incapables de parler de leurs problèmes, de demander de l’aide, ou même de simplement dire qu’ils ont peur ou qu’ils sont tristes. Et cette incapacité à gérer ses émotions mène directement à la violence, aux addictions, à la dépression et voire même jusqu’au suicide. D’ailleurs, les hommes se suicident trois fois plus que les femmes et ce n’est pas un hasard. C’est juste la conséquence directe de cette masculinité toxique qui leur interdit d’afficher toute la palette de leur humanité.
Ensuite, il y a la violence comme seul mode de résolution des conflits. Le faux masculinisme apprend aux hommes que la force physique est la réponse à tout. Un problème au travail, une dispute conjugale, une frustration quelconque et la solution la plus évidente c’est de gueuler, de frapper et d’écraser l’autre. Les femmes en sont les premières victimes avec les violences conjugales qui font des dizaines de milliers de victimes chaque année. Mais les hommes eux-mêmes se détruisent entre eux dans cette course permanente à prouver qui est le plus fort, qui domine qui et qui a le plus gros pénis. Parce que « petit pénis » c’est l’insulte suprême chez les faux masculinistes. Comme quoi il ne faut pas grand chose pour les frustrer.
Il y a aussi le manspreading qui n’est pas qu’une histoire de mecs qui écartent les jambes dans le métro. C’est aussi toute une attitude qui consiste à prendre toute la place physiquement, mais surtout intellectuellement. Cela se traduit par le fait que le faux masculiniste parle fort, qu’il coupe la parole sans même chercher à s’excuser, qu’il impose ses opinions comme des vérités absolues et qu’il cherche à dévaluer à tout prix tous ceux qui osent le contredire. Et cette forme de violence touche tout le monde, pas seulement les femmes. Parce que les hommes normaux, ceux qui préfèrent écouter plutôt que de dominer, ils se font aussi écraser par ces bourrins qui confondent volume sonore et pertinence des argument. Il n’y a qu’à voir ce que ça donne dans les réunions de travail, dans les débats publics et dans les discussions entre amis. Dès qu’il y a un faux masculiniste dans la boucle, c’est toujours le même schéma qui opère : Il hausse la voix pour prouver qu’il a raison alors que la plupart du temps il raconte n’importe quoi.
Et puis il y a tout le délire autour des apparences et des codes vestimentaires débiles. Un garçon qui veut porter du rose, jouer à la poupée, ou simplement être doux et créatif se fait immédiatement traiter de déviant, ou bien pire. De ce fait, les hommes sont enfermés dans des codes hyper-rigides où la moindre déviation est sanctionnée violemment. Pas de couleurs vives, pas de bijoux qui prêtent à confusion, pas de maquillage… Tout est fait pour étouffer l’individualité et la créativité au profit d’une conformité mortifère. Il y a juste a observer la haine viscérale des faux masculinistes par rapport aux drag-queens pour se rendre compte de l’étendue du problème.
Le rapport à l’argent et à la richesse est aussi complètement pourri. Pour le faux masculiniste l’argent c’est le pouvoir. Et donc la preuve ultime de sa valeur. D’où cette course débile aux signes extérieurs de richesse : la grosse bagnole, la montre de luxe, la villa avec piscine… Bref, tout ce qui permet d’afficher sa supériorité supposée. Cette obsession de la domination par l’argent justifie toutes les saloperies : l’exploitation des salariés, l’évasion fiscale, la corruption, maintien de sa conjointe dans la dépendance financière.. tout est permis du moment que ça rapporte et que ça te place au-dessus des autres.
Le lien entre masculinisme et complotisme n’est pas un hasard non plus. Car les faux masculinistes ont besoin de se sentir rebelle. Alors ils compensent en se croyant plus malins que tout le monde grâce à leurs théories fumeuses qui les confortent dans leurs positions. Du coup, Ils ne sont plus dans le troupeaux des faibles parmi les wokes. Non, ils deviennent des éveillés qui ont découvert la vérité que tous les moutons ignorent. De ce fait, le complotisme leur permet de transformer leur médiocrité en supériorité fantasmée. Ce qui représente pour eux une revanche permanente contre les intellos, contre ceux qui ont vraiment étudié, vraiment réfléchi et vraiment compris la richesse de la diversité.
Les idiotes utiles au service du faux masculinisme
On vient de le voir, le faux masculinisme est une véritable calamité. Mais vouloir le résumer sous le prisme d’une sorte de guerre des genres, c’est gravement manquer de nuance et risquer de passer à côté de tous les problèmes. Parce que le féminisme ce n’est pas égal à toutes les femmes sont féministes. Et être un homme ce n’est pas égal à être forcément contre le féminisme. De ce fait, la réalité c’est que certaines femmes, et beaucoup plus qu’on ne le pense, ont également toute leur part de responsabilité dans la masculinité toxique. Parce que non seulement elles la soutiennent en trouvant ça normal, mais en plus elles élèvent leurs garçons dans la perpétuation exacte du schéma de la masculinité toxique.
Et sur ce sujet je sais exactement de quoi je parle parce que j’ai malheureusement été élevé dans un milieu très réactionnaire avec des valeurs à l’ancienne qui correspondaient exactement à cela. Désolé, je n’y suis absolument pour rien. Je suis juste né quelque part. Et il m’a fallu du temps pour ouvrir complètement les yeux et me rendre compte que c’était de la merde et évoluer. Cela n’a pas été très facile car c’est le genre de chemin que l’on prend tout seul au départ.
Jusqu’à mes 20 ans j’étais dans l’insouciance. Et puis de fil en aiguille, j’ai commencé à me poser des questions du genre : Ces biais qui te viennent à l’esprit est-ce que c’est vraiment toi ou bien est-ce que c’est ce que l’on t’a fourré dans le crâne à l’âge où ton cerveau est une vraie éponge ? Et puis les biais se sont estompés progressivement pour finalement disparaître en une dizaine d’années. Et maintenant, des trucs qui me paraissaient presque normaux à mes 20 ans me choquent profondément. Est-ce que j’en veux à mes parents pour ça ? La réponse est oui. Sans aucune hésitation.
Alors voilà, ce moment de sincérité c’était pour souligner que les trad wives ne valent pas mieux que de sinistres faux masculinistes comme Poutine, Trump ou P. Diddy. Et j’irai même jusqu’à dire qu’elles sont pires car ce sont de véritables traîtresses à leur cause qui nourrissent leur propre oppression actuelle et future en perpétuant le patriarcat. Et à la fin de l’histoire, à cause de ces femmes, c’est toute la société qui souffre à cause des tyrans qu’elles ont créé avec leur éducation toxique. Donc lutter contre le faux masculinisme ce n’est pas une question de guerre entre les femmes et les hommes. C’est une affaire de personnes éclairées qui ont décidé de combattre le faux masculinisme en exposant ses grosses faiblesses et son côté destructeur qui est incontestablement inspiré du nihilisme. Et pour gagner ce combat, peu importe que l’on soit homme ou femme, ou même une personne qui ne se définit dans aucun de ces genres, parce que tout ce qui compte c’est d’arriver à faire reculer le patriarcat jusqu’à l’éradiquer.
Mais en fait c’est quoi être un vrai masculiniste ?
Maintenant que l’on a bien décortiqué tout ce qui ne va pas avec le faux masculinisme, il est temps de poser la vraie question : C’est quoi être un vrai masculiniste ? Parce que oui, il existe un masculinisme légitime et il mérite que l’on en parle sérieusement.
Un vrai masculiniste, c’est un homme qui revendique son droit à être pleinement humain. C’est-à-dire un être complet avec toute la palette d’émotions et de sensibilités que ça implique. Par exemple, le vrai masculiniste pleure quand il est triste, exprime sa peur quand c’est nécessaire, demande de l’aide quand il en a besoin et partage ses sentiments librement. Cette capacité à vivre ses émotions pleinement, c’est ça la vraie force.
Le vrai masculinisme c’est aussi cultiver son côté féminin. Ce côté doux, créatif et empathique qui fait de toi quelqu’un d’équilibré. Parce que la sensibilité est une qualité, l’écoute est une compétence précieuse et la créativité artistique ou intellectuelle enrichit profondément l’existence. Un homme complet embrasse donc tous ces aspects de sa personnalité sans aucun complexe.
Les vrais masculinistes essayent de construire des relations apaisées avec tout le monde. Des échanges authentiques basés sur le respect mutuel basé sur un véritable dialogue. Selon ce schéma, les femmes sont des alter ego avec qui construire des relations enrichissantes fondées sur la complémentarité des personnalités respectives. Les autres hommes sont des partenaires potentiel avec qui avancer ensemble et non des rivaux.
Et justement, parlons de cette complémentarité. Le vrai masculiniste ne recherche pas l’égalité comme un concept abstrait parce qu’elle existe déjà dans sa tête. Il recherche la complémentarité. Pas cette histoire débile où l’homme est censé être fort et ouvrir les bocaux de confiture pendant que madame fait autre chose. Non, la vraie complémentarité c’est reconnaître que chacun a ses forces et ses faiblesses, indépendamment du genre. Tu es plus doué pour cette tâche et moi pour telle autre. Ça se fait consciemment ou inconsciemment. Un bon rapport de couple doit reposer sur cette complémentarité et non sur des rapports de force. Voici donc le secret des couples qui vieillissent heureux : Ils forment une équipe qui avance avec cohésion.
Cette recherche de complémentarité demande une adaptation permanente et intelligente. Si les deux travaillent, les deux s’occupent du bébé. Si papa prend une année sabbatique pour s’occuper de son enfant pendant que maman travaille la répartition des tâches n’est pas la même durant cette période. L’important c’est juste de trouver les compromis qui fonctionnent pour chaque situation en tenant en compte que les situations changent constamment. Et pour ce faire, il n’y a pas de formule toute faite avec du 50/50 bête et méchant. Il y a simplement une entente à trouver, qui entre bonnes personnes arrive en majeure partie de manière tacite.
Le vrai masculiniste est bien sûr aussi capable de séduction et peut exprimer ses désirs sexuels. Il lance des jeux de séduction parce que c’est comme ça que se forme des couples ou bien des liaisons occasionnelles. Mais il comprend parfaitement quand ça ne fonctionne pas et passe à autre chose. Et ce n’est pas difficile de comprendre quand quelqu’un n’est pas intéressé. Dans tous les cas, oui veut dire oui et non veut dire non. Et peut-être signifie j’ai besoin de temps. Donc le respect et la nuance sont au cœur de toute interaction du vrai masculinisme. Et cela n’a rien à voir avec une quelconque émasculation ! Parce que ne pas être un gros connard est sans aucun doute le meilleur pré-requis pour séduire une partenaire.
Un vrai masculiniste évolue constamment parce qu’il est à l’écoute du monde. Il remet en question ses certitudes, il apprend, donc il grandit. Cette ouverture au changement, cette capacité à se remettre en question, c’est ce qui lui permet de devenir meilleur en explorant toutes les possibilités d’être soi-même sans s’enfermer dans des stéréotypes.
En bref, le vrai masculiniste cherche à vivre une vie aussi épanouie que possible. Pas épanouie au sens où tout serait parfait, parce que la perfection n’est pas de ce monde. Mais épanouie au sens où il est en paix avec lui-même et avec les autres autant que possible.
Mais attention ! Être un vrai masculiniste ça ne veut pas dire être naïf ou se laisser marcher dessus. Parce que ce n’est pas parce que l’on prône le dialogue et l’écoute que l’on devient pour autant une serpillière sur laquelle n’importe qui peut s’essuyer les pieds. Donc si la force est nécessaire pour se protéger ou tenir en respect un faux masculiniste agressif, il n’y a aucun problème avec ça. Parce qu’un vrai masculiniste ou une féministe peuvent aussi se mettre en colère. Tout simplement parce que la colère est une émotion qui habite chaque être humain. Alors on ne va se mentir à se raconter que l’on peut devenir plus zen qu’un moine tibétain. Donc le vrai problème c’est plutôt la gestion de cette colère : Savoir contre qui ou contre quoi elle est dirigée, comprendre si elle est légitime ou non, savoir l’exprimer de manière constructive plutôt que destructrice et ne surtout pas en faire son mode de fonctionnement permanent.
Voilà le vrai masculinisme : Un mouvement qui libère les hommes du carcan patriarcal pour qu’ils deviennent des êtres humains complets. Et c’est exactement pour atteindre cet objectif que le mouvement féministe et le vrai mouvement masculiniste vont exactement dans la même direction pour aller vers plus d’humanité, plus de liberté et plus d’authenticité pour tout le monde.
Comment sortir du faux masculinisme ?
Et si la clé du succès pour anéantir le faux masculinisme était cachée dans une citation d’un film des années 90 ? Parce que dans le film Trainspotting de Danny Boyle, le personnage principal, Mark Renton, balance cette phrase prophétique : « Dans le futur, y aura plus de mecs, plus de nanas… que des branleurs, tous pareils ! » À première vue ça sonne comme du cynisme pur, mais si on creuse un peu cette vision futuriste contient peut-être exactement ce dont on a besoin pour évoluer dans le bon sens ?
Imagine un monde où les parents feraient leur boulot en élevant leurs garçons sans leur inculquer des biais masculinistes toxiques. Un monde où l’école intégrerait dans ses programmes la déconstruction active de la masculinité toxique en apprenant par exemple aux enfants dès le plus jeune âge qu’il n’y a pas de métiers pour les filles et d’autres pour les garçons, qu’il n’y a pas de couleurs interdites et qu’il n’y a aucune façon obligatoire d’être un homme ou une femme.
Imagine que l’on communique massivement sur ce sujet et que les hommes adultes prennent conscience que leur masculinisme toxique leur pourrit la vie et celle de leur entourage. Qu’ils acceptent de se faire aider par un psy au besoin pour déconstruire tout ce qu’on leur a fourré dans le crâne pendant leur enfance. Parce qu’après tout, il n’est jamais trop tard pour évoluer. Que tu aies 25 ans, 40 ans ou 60 ans, tu peux toujours choisir de devenir quelqu’un de meilleur. Le seul frein est dans ta tête.
Alors si au final on arrive à faire tout ça, le féminisme et le vrai masculinisme perdront progressivement leurs raisons d’être. Non pas parce que l’on aura abandonné le combat, mais parce qu’on l’aura gagné. Tout simplement parce qu’il n’y aura plus d’hommes et de femmes enfermés dans des rôles débiles, et plus de non-binaires marginalisés pour ne pas rentrer dans les cases. Il ne restera donc juste que des êtres humains, tous différents, mais tous pareils dans leur droit d’être eux-mêmes. Bref, ils ne restera plus que des branleurs qui seront heureux de l’être. Et franchement, ce serait beau.
Conclusion – Gagnons déjà la bataille des mots
Les mots ont un sens, les mots ont du pouvoir. Alors est-ce qu’avec cette histoire de faux masculiniste versus le vrai masculinisme je fais de la provocation gratuite ? Absolument pas !
Parce qu’à chaque fois que je vois des gros débiles rétrogrades qui se qualifient de masculinistes, en tant qu’individu de sexe masculin, je me sens profondément insulté par ces personnages pathétiques. Alors de ce fait, je refuse de laisser souiller ma masculinité saine par des concepts réactionnaires. Et il en serait de même si on cherchait à dénaturer mon côté féminin pour le rouler dans la boue.
Donc, les faux masculinistes, les machos, les mâles toxiques, les soi-disant alpha, les individus violents, les kékés d’extrême droite, les trad wives… comprenez bien ceci : Les mots « masculiniste » et « masculinisme » ne sont plus à vous ! Parce qu’ils appartiennent désormais à tous les progressistes qui ont la bonne lecture de ce que doivent être de bons rapports humains. Alors à partir de maintenant, trouvez-vous une autre appellation. Genre « arriéré mental volontaire » ou toute autre dénomination qui définisse clairement ce que vous êtes. Et laissez les vrais hommes en paix. Merci.
Cet article m’a demandé beaucoup de temps pour son élaboration. Donc si tu l’as trouvé utile merci de prendre quelques secondes pour soutenir NovaFuture en nous offrant un café. Les participations servent uniquement à essayer de couvrir nos frais de fonctionnement et malheureusement on est très loin du compte. Merci également de prendre quelques seconde pour partager autour de toi. Et si tu souhaites réagir, il y a l’espace commentaires juste en dessous ou le forum du site. @ bientôt pour de nouvelles aventures.